Danser avec les albums jeunesse

Voici quatre films tournés dans des classes du département des Hauts-de-Seine entre 2007 et 2010 dans le cadre d’un dispositif départemental de danse à l’école qui s’appelle Danse enfance de l’art et qui s’intéresse particulièrement aux liens interdisciplinaires entre la danse et la littérature jeunesse. Ces films sont antérieurs à l’ouvrage Danser avec les albums jeunesse (P. Tardif/ L. Pagès Canopé 2015). Ils témoignent des premières recherches en collaboration avec des enseignants et des artistes associés sur ces problématiques.

 

Cayetano et la baleine (2007) : lecture chorégraphique d’un conte. GS,  école maternelle Montretout Saint-Cloud, Patricia Arrou et Martine Privé (enseignantes), Eva Klimackova (artiste chorégraphique associée)
– Le livre à compter de la danse (2008)Danse et numération.  MS/GS, école maternelle Anne Franck Clamart (REP), Nathalie Mangeard (enseignante), Natacha Garcin (artiste chorégraphique associée)
– Comme un arbre dans la ville (2008): projet in situ sur la thématique de l’arbre.  CE1, école élémentaire Saint-Germain Issy-les-Moulineaux, Isabelle Massé (enseignante), Laurie Giordano (artiste chorégraphique associée)
Que fait la lune la nuit? (2010): lecture chorégraphique d’un album d’Anne Herbauts. MS/GS, école jardin parisien Clamart, Nathalie Mangeard (enseignante), Flora Sans (artiste chorégraphique associée)
Pour les visionner, cliquer ici.

Non, la danse n’est pas un truc de filles !

La danse est-elle un art d’essence féminine?  Non, la danse n’est pas un truc de filles ! Pour Hélène Marquié, cet art participerait actuellement à la légitimation de certaines normes sociales : il y existe comme ailleurs des inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes et l’incorporation de ses techniques serait un phénomène actif dans la production du genre. Comment la danse créée par et pour des hommes est-elle devenue un art mineur réservé aux femmes ? L’étude du genre dans l’histoire occidentale de la danse est palpitante. L’auteure démontre comment les reformes politiques, économiques et idéologiques pendant la restauration de la monarchie au début du 19 -ème siècle influencent encore aujourd’hui nos représentations genrées. Cet essai montre aussi toute la complexité de la danse qui demeure un moyen d’émancipation et de réinventions de soi.

À lire : Hélène Marquié, Non, la danse n’est pas un truc de filles !, éditions de l’attribut, 2016

par Maryse Féron

Atelier en région : Toulouse/Occitanie

Dans la continuité des riches échanges ayant eu lieu au cours du stage national à Toulouse, les Passeurs toulousains organisent deux samedis / rencontres sous forme d’atelier pratique.

Le principe est simple : un enseignant souhaite partager et échanger autour de ses expériences pratiques et propose aux autres de leur faire vivre un atelier de 2h.

Conditions : ateliers gratuits et ouverts aux adhérents de Passeurs de danse (ou nouvelle adhésion sur place).

Lieu : salle de danse de l’université Paul Sabatier.

Dates : samedi 31 mars, samedi 9 juin 2018, de 10h à 12h30.

Contact pour inscription : helene.brunaux@univ-tlse3.fr

Séminaire et après midi de réflexion sur “Les enjeux de l’éducation sensible et de ses langages », jeudi 15 mars de 14h à 17h, Université Paul Sabatier
(contacter Hélène Brunaux pour connaitre la salle : helene.brunaux@univ-tlse3.fr) . 
Plusieurs communications sont prévues : Thierry Tribalat, Catherine Feybesse (CPD EPS Toulouse), Michel Gangneux, professeur Lettres, ESPE Toulouse….
Ce séminaire est proposé par Hélène Brunaux aux étudiants de la licence Pluridisciplinaire Professeur des écoles, ainsi qu’aux adhérents de Passeurs de danse (adhésions possibles à l’association pour cet évènement)